Une étude publiée dans l'European Heart Journal a inclus 2 500 personnes âgées de 65 ans et plus, à partir d'une population suivie en soins primaires. Ils ont recherché une valvulopathie non diagnostiquée en utilisant l'échographie cardiaque. Les résultats montrent qu'une valvulopathie nouvellement identifiée (principalement de forme légère) a été détectée chez 51 % des participants. Il s'agissait d'un rétrécissement aortique calcifié dans 34 % des cas, d'une insuffisance mitrale dans 22 % des cas et d'une insuffisance aortique dans 15 % des cas. En projetant ces résultats à l'aide de données démographiques, les auteurs estiment que les valvulopathies augmenteront considérablement au cours des cinq prochaines décennies, suivant le vieillissement de la population. En effet, dans les pays occidentaux, les causes rhumatismales des valvulopathies ont été remplacées par des causes dégénératives. La prévalence des valvulopathies cliniquement significatives devrait doubler avant 2050.